Baleine et Baleineau : magique !
De juin à octobre, les baleines à bosse de l’Antarctique migrent vers des eaux plus chaudes pour mettre au monde leurs petits. Elles restent quelques semaines pour éduquer leur progéniture : respirer, sauter, communiquer avec les nageoires. Ils prennent 40 kg par jour en buvant 400 litres de lait maternel, ils repartent quand ils sont plus vaillants.
On les trouve au large de Fraser Island et d’Hervey Bay. Dans les années 70, leur nombre était tombé à 600, avec les réglementations, elles sont maintenant près de 3.000. Elles pèsent jusqu’à 40 tonnes pour 18 mètres de long.
Départ du motel le matin très tôt 
Le capitaine très concentré
Sur le chemin, Pelican Island 
Après de 2 heures de navigation, les premières baleines sont en vue … Séquence émotion 🙂
la bosse … 
claquement de la nageoire : communiquer 
et tétaniser les poissons
L’équipage du bateau nous incite à crier et à taper des mains pour faire sauter les baleineaux qui sont curieux et joueurs …
Quelques petits films pour vous faire partager l’ambiance.
Retour en longeant Fraser Island, l’île des Dingos. Du bonheur dans les yeux et dans le cœur après cette journée mémorable.
2 Comments
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Puisque ces images laissent sans voix, laissons, comme François, la parole à la littérature… 😉
Plaignez, plaignez la baleine
Qui nage sans perdre haleine
Et qui nourrit ses petits
De lait froid sans garantie.
Oui mais, petit appétit,
La baleine fait son nid
Dans le fond des océans
Pour ses nourrissons géants.
Au milieu des coquillages,
Elle dort sous les sillages
Des bateaux, des paquebots
Qui naviguent sur les flots.
(Robert Desnos, Chantefables, 1944-1945)
« Vu sa masse imposante, la baleine est un sujet rêvé pour exagérer, et, d’une façon générale, discourir et s’étendre. Le voudriez-vous que vous ne la pourriez réduire.
Puisque j’ai entrepris de manier ce Léviathan, il m’incombe de me montrer à la hauteur de ma tâche, de ne pas négliger la plus minuscule cellule de son sang et de raconter jusqu’au moindre repli de ses entrailles. »
Hermann Melville.(Moby Dick)
Evidemment…